RIO  DE  JANEIRO

le Brésil

Les trois couleurs symbolisent respectivement :

  • Le vert : la forêt amazonienne
  • Le jaune (or) : les ressources du sous-sol
  • Le bleu : le ciel, dans lequel les 27 étoiles représentent les 26 états fédérés (en dessous de la bannière blanche) + le district de Brasilia.
  • Sur la bannière blanche est inscrit la devise du Brésil : "Ordem e Progresso" (Ordre et progrès)

En 1889, après l'instauration de la République, les armes impériales présentes sur le drapeau d'alors furent remplacées par une sphère céleste - sans doute inspirée par la sphère armillaire des conquistadors portugais -, sur laquelle figurent des constellations de l'hémisphère austral. La disposition des étoiles correspond à l’aspect du ciel de Rio de Janeiro, le 15 novembre 1889 à 8h30 exactement. Ainsi, chaque état est associé a une étoile réelle du ciel. Et à chaque fois qu'un territoire est élevé au rang d'état, une étoile est ajoutée. La version actuelle date de 1992.

HEBERGEMENTS  : Pour une fois un voyage sans trop de mouvance, "tout tranquilo" avec un point de chute entre les deux plages mythiques Copacabana (populaire) et Ipanema (plus chic et branchée). 

Juste une nuit à "Casa 48", quartier Sta Teresa, d’où la vue est sublime...  

 

PAIN DE SUCRE
D'une hauteur de 395 m, le Pain de Sucre est situé à l'entrée de la baie de Guanabara. On atteint son sommet par deux téléphériques, le premier vous emmenant au Morro da Urca, le second au Pain de Sucre proprement dit. D'ici, on découvre Rio et sa baie entourant le roc de toutes parts, avec l'étrange sentiment d'être au coeur de la ville. Le nom du Pain de Sucre (Pão de Açucar en portugais) viendrait du moule à sucre que l'on utilisait jusqu'au siècle dernier pour former les blocs de sucre. C'est littéralement un bloc de quartz de 500 millions d'années.

Il est mort, le poète. Comme ça. D'un coup. Allongé un beau matin sur le trottoir, en face de chez lui, au pied de sa lourde porte de fer. Le corps recouvert de brûlures, une bouteille de solvant à ses pieds, un briquet sur le sol.

Il est mort Jorge Selaron, le poète, et c'est tout le quartier qui est en émoi. Toute la ville même, qui lui doit une fière chandelle. Rio de Janeiro et son escalier carrelé, ses 215 marches aux couleurs folles reliant, tel un cordon imaginaire, le ventre de la cité caria, ce chaud quartier des noctambules de Lapa, aux sirènes bohèmes de Santa Teresa....

 

Pendant vingt ans, l'artiste peintre et céramiste chilien Jorge Selaron a illuminé les escaliers devant lesquels il habitait avec ses milliers d'azulejos, les carreaux de faïence colorés, sa fierté et marque de fabrique, devenue au fil du temps une des plus célèbres œuvres d'art du Brésil.

Jour après jour, même certains week-ends, il a répété un rituel qu'il s'était rigoureusement imposé : balayer d'abord les marches, coller ou changer ensuite de place un ou plusieurs carreaux, peindre enfin à l'air libre le restant de la journée devant son petit atelier-appartement, un bob rouge sur la tête, les bacchantes avenantes et toujours prêt à échanger un mot avec le premier venu.

 

SOURCE  : Le Monde

 

Le Christ Rédempteur de Rio fait désormais partie des 7 nouvelles merveilles du monde, aux côtés de la grande muraille de Chine, du mausolée du Taj Mahal en Inde, de la cité de Petra en Jordanie, du Colisée de Rome, des ruines du Machu Picchu au Pérou et de la cité maya de Chichen-Itza au Mexique.